Santé

La médecine a fait d’énormes progrès depuis ces trente dernières années. Néanmoins, plusieurs millions de personnes sont toujours privés de soins et de médicaments à travers le monde à cause de la pauvreté et de la précarité.

 

Ces trente dernières années ont été marquées par des progrès importants de la génétique et de la biologie. En effet, ces recherches ont permis de comprendre le fonctionnement d’un être vivant : de sa naissance à sa mort et de modifier ses gênes pour donner naissance à des clones. Parallèlement, elles ont aussi contribué aux formidables avancées de la médecine : la réalisation des transplantations, l’amélioration des méthodes de réanimation, la possibilité d’effectuer une procréation médicalement assistée, l’identification des maladies dès leur stade initial… De plus, le développement des vaccins a permis d’éradiquer la variole de la surface de la terre et de diminuer la propagation de plusieurs maladies comme la poliomyélite ou encore la diphtérie.

Mais malheureusement, ces trente dernières années ont aussi été marquées par l’apparition de nouvelles maladies. Parmi elles, la plus mortelle est le SIDA dont le premier cas a été identifié en 1981 dans la République démocratique du Congo. Cette maladie a déjà tué plus de 34 millions de personnes à travers le monde et continue à infecter plusieurs milliers de personnes par jour. Fort heureusement, la thérapie antirétrovirale permet de limiter les dégâts. En 2015, 15,8 millions ont pu recourir à cette thérapie contre 13,6 millions en 2014. Il y aussi le virus Ebola qui a fait plus de 10.000 morts en Afrique de l’Ouest et, plus récemment, le virus Zika qui sévit déjà dans près de trente pays, notamment en Amérique Latine alors qu’il n’existe encore jusqu’à ce jour ni de traitement ni de vaccin contre cette maladie.

Néanmoins, le niveau de santé à travers le monde n’a cessé de s’améliorer. Par contre, les inégalités persistent et se creusent même entre les pays du Nord et les pays du Sud. En effet, dans les pays riches, 87 % des décès sont dus à des maladies chroniques comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète, le cancer… alors que dans les pays pauvres, les décès sont surtout provoqués par des maladies infectieuses, liées à la pauvreté et à la précarité, comme le paludisme, la diarrhée, la tuberculose, la dengue… A noter que la grande majorité de ces maladies ont quasiment disparu des pays riches depuis plusieurs années.

En outre, l’accès aux soins est souvent limité dans ces pays pauvres. En effet, leurs hôpitaux ne disposent ni des équipements nécessaires, ni des médicaments et encore moins de personnels qualifiés pour offrir les soins adéquats aux nécessiteux. Même situation pour l’accès aux vaccins qui reste toujours difficile et dont la cherté ne fait qu’aggraver la situation… Il reste ainsi pas mal de chemin à faire pour assurer une sécurité sanitaire au niveau mondial. Quoi qu’il en soit, il est important de souligner que le développement d’un pays dépend en grande partie du niveau de santé de sa population. Plus une population est saine, plus elle est productive.