Le réchauffement climatique est en train de se produire sous nos yeux. Dans les quatre coins du globe, on observe divers changements climatiques dont une hausse importante de la température, une élévation du niveau de la mer, des précipitations abondantes, une fonte des glaces… Pourtant, ces changements ont des conséquences catastrophiques sur l’environnement, sur la santé et sur l’économie mondiale.
L’augmentation croissante de la température provoque des phénomènes météorologiques extrêmes. Intensifiées par la période climatique El Niño, les catastrophes naturelles ont été sévèrement violentes l’année dernière et vers le début de cette année. Comme la sécheresse qui a frappé les pays de l’Afrique Australe et ceux de l’Afrique de l’Est depuis octobre dernier. Aujourd’hui encore, l’Ethiopie a dû mal à se relever de cette catastrophe : environ 10,2 millions de ses habitants ont un besoin urgent d’aide humanitaire. Ou encore le cyclone Winston qui a mis à terre les îles Fidji vers le mois de février dernier.
A l’autre bout du monde, on assiste à la fonte des glaces qui va conduire à la diminution, voire même, disparition de la calotte glaciaire de plusieurs zones de l’Antarctique et de l’Arctique. Elle va aussi conduire à l’élévation du niveau de la mer qui va provoquer des inondations dans plusieurs zones côtières.
Les victimes devront ensuite faire face à la famine, au manque d’eau potable, à diverses maladies, à la pauvreté… Elles seront même obligées de quitter leur pays pour survivre. La situation est généralement beaucoup plus catastrophique pour les pays en développement. Dans ces pays où les conditions de vie au quotidien sont déjà déplorables, les catastrophes naturelles les enfoncent encore plus dans leur pauvreté et leur précarité.
Mais pourquoi autant de malheur ? Certes on parle bien de « catastrophes naturelles », mais qu’on le veuille ou non, nous sommes responsables de ces désastres. En effet, les catastrophes naturelles ne datent pas d’hier mais elles sont devenues de plus en plus agressives et intenses à cause des activités humaines qui détruisent de jour en jour l’environnement : épuisement des ressources, pollution…
Heureusement, les enjeux du climat ont pris de plus en plus d’importance sur le niveau mondial et la 21ème conférence mondiale sur le climat qui s’est déroulée à Bourget, Paris, le 30 novembre au 12 décembre dernier le démontre. En effet, 195 pays ont répondu présents et un accord historique a été trouvé. Reste maintenant à observer si après le feu d’artifice lancé autour de cet accord, chaque pays va réellement l’approuver et surtout l’appliquer. Est-ce-que l’humanité va faire les efforts nécessaires pour limiter son émission de gaz à effet de serre et préserver ainsi la planète du réchauffement ?