Pollution dévastatrice : La France en regorge!

101,3 milliards d’euros est la somme déboursée par la France chaque année pour la pollution qu’elle libère. Mais hélas, cette pollution ne concerne pas uniquement l’air car bien d’autres types de contamination gangrène l’Hexagone et le nouveau rapport publié par l’association Robin des bois ne fait que le confirmer. 

Dans nos assiettes et dans nos constructions : le poison nous traque

Dernièrement, plusieurs villes de la France ont été frappées par des pics de pollution. Une chose est sure, l’air sur l’Hexagone est loin d’être propre. Dans un livre intitulé « Atlas de la France toxique« , l’association Robin des Bois (une association de l’Homme et de l’environnement) dresse l’inventaire des principales causes de cette pollution.

En premier lieu, il y a les pesticides. Bien qu’ils soient indispensables aux agriculteurs pour assurer un bon rendement, ils sont tout de même néfastes pour la santé. Ces substances sont en effet cancérogènes et mutagènes, en d’autres termes, elles sont toxiques pour l’ADN ou reprotoxiques (nocifs pour la fertilité). Une hausse de 5,8% a été évaluée entre 2011 et 2014 mais c’est surtout entre 2013 et 2014 que la croissance a été fulgurante avec  plus de 9,4% de pesticides utilisés dans les cultures selon les derniers chiffres publiés début mars.

Un autre élément classé toxique : l’amiante qui est présente dans les hôpitaux, les usines et les écoles. En tout,  25.000.000 de tonnes de produits amiantés sont présents sur le territoire national. Ce produit toxique pourra tuer entre 100.000 et 200.000 personnes en France dans les quarante prochaines années. D’ailleurs un gisement pourrait être révéler par le percement du tunnel Lyon-Turin. Les déblais devront donc être traités comme étant des déchets toxiques pour ainsi protéger les ouvriers sur le site.

 

 

D’autres types de pollutions : Les déchets de guerre

La France a connu trois grandes guerres. Celles franco-allemande de 1870, la première guerre mondiale de 1914 à 1918 et la seconde guerre mondiale de 1939 à 1945. Bien que plus de de 70 ans nous sépare du dernier conflit, leurs déchets continuent de nous hanter. Certaines munitions n’ont pas encore explosées jusqu’à aujourd’hui. Elles dorment dans les forêts, les champs, les lacs… où les perchlorates qui sont utilisés comme propulseur et explosif dans les bombes et les balles sont répandus dans les sols, les sous-sols et les eaux sous-terraines. Ces eaux pourtant refont surface et deviennent l’eau du robinet. Face à cela plus de 500 communes dans le Nord et l’Est de la France recommandent aux femmes enceintes de ne pas en consommer. L’une des conséquences étant le développement tardif des enfants.

D’ailleurs, les côtes non plus ne sont pas épargnées car les armes chimiques et conventionnelles, après chacune des deux guerres, ont été  immergées dans l’océan. Leur corrosion pourtant dégage un poison contaminant l’écosystème marin qui sera, par la suite, consommé par l’Homme.