Transition énergétique : report de trois mois pour l’interdiction des sacs plastiques

Devant entrer en vigueur le 1er janvier 2016, l’interdiction des sacs plastiques à usage unique – considérés comme un véritable fléau pour l’environnement – va finalement être repoussée pour le mois d’avril 2016.

La loi sur la transition énergétique

Combattre le réchauffement climatique et réduire la facture énergétique dans l’Hexagone permettront de développer efficacement le secteur des énergies renouvelables, de favoriser une croissance verte qui permettra notamment de lutter contre le chômage ou encore de promouvoir les nouvelles technologies.

Pour toutes ces raisons, une loi sur la transition énergétique a été ratifiée le 17 août 2015. Economiser de l’énergie en apprenant à mieux consommer, produire moins de déchets mais plus de ressources locales, mettre en place des projets coopératifs et mobilisateurs, créer de nouveaux métiers… voilà ce qu’on appelle transition énergétique.

Parmi l’une des mesures phares de ce texte ambitieux s’inscrit l’interdiction des sacs plastiques à usage unique distribués par les supermarchés. En France, 17 milliards de ces sacs sont consommés tous les ans. 8 milliards d’entre eux sont jetés n’importe où. Leur dégradation nécessitant au moins 450 ans, ils finissent par se retrouver en mer et ingérer par les oiseaux et animaux marins. Les tortues marines sont les plus vulnérables face au phénomène vu qu’elles n’arrivent pas à faire la différence entre un sachet et une méduse. 86% d’entre elles en sont victimes.

L’interdiction des sacs plastiques en caisse débute en avril

Désireuse de rejoindre la volonté de l’Union Européenne d’éradiquer les sacs plastiques, la France doit néanmoins patienter encore avant de pouvoir remplir ses engagements. L’interdiction devait en effet commencer le 1er janvier 2016. Toutefois, le Journal Officiel vient de publier un report de cette mesure de trois mois.

La raison est que l’Etat a reçu un avis circonstancié de l’UE qui empêche la proclamation du décret jusqu’à fin mars. La Commission Européenne souhaite d’abord s’assurer de l’absence des risques juridiques relatifs à l’application de cette mesure. Le fait est que les fabricants ne vont certainement pas se laisser faire.

Au bout du compte, bien que ces modifications ne changent pas grand-chose, elles suscitent quand même de la confusion surtout après le vif succès de la COP21.