Fin de la COP22 et la Journée mondiale de l’enfance

Après deux semaines de négociations, la COP22 s’est achevée le vendredi 18 novembre à Marrakech, au Maroc. Cet évènement a été perturbé par la victoire du climatosceptique Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Très attendu comme COP de l’action, la COP22 a un bilan très limité.

La COP22 est terminée

L’élection de Donald Trump a suscité de l’inquiétude à Marrakech. Mais les différents représentants étatiques ont affiché leur solidarité pour défendre la cause climatique. « L’accord de Paris est irréversible, ont martelé, dans le désordre et dans toutes les langues, François Hollande, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, son homologue marocain, le président de la COP22 Salaheddine Mezouar », raconte Libération.

A l’issue des deux semaines de négociations dans le cadre de la COP22, la communauté internationale a adopté la Proclamation de Marrakech. Dans ce document, les Etats appellent à un engagement politique maximal pour lutter contre le réchauffement climatique. Cela inclut le financement de l’adaptation au changement climatique pour les pays les plus vulnérables. « La Proclamation réaffirme par ailleurs la promesse faite dès 2009 à la COP de Copenhague, dont la concrétisation a été à maintes reprises demandée par les pays africains, de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour les pays en développement », rapporte Al Huffington Post.

Un bilan peu satisfaisant

Quelques jours après la fin de la COP22, il est temps de dresser un bilan de cet évènement. Tout en citant le point négatif, Les Echos détaille les principales avancées de la COP22. Pour le quotidien, « la conférence de Marrakech aura permis de progresser sur plusieurs points malgré le faible nombre de sujets de négociations ».

Certains participants à la COP22 sont toutefois restés sur leur faim. C’est le cas du représentant de l’Etat insulaire de Grenade, d’après ses déclarations à l’AFP, rapportées par La Tribune. « Les progrès n’ont pas été spectaculaires (…) mais au moins il n’y a pas eu de blocage », a-t-il affirmé.

Journée internationale des droits de l’enfant

La semaine dernière a également été marquée par la journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre. Les actions se sont donc multipliées vers la fin de la semaine. Pour l’UNICEF, c’est le lancement de la nouvelle campagne de communication « derrière les statistiques, il y a d’abord des enfants !». En France, plusieurs ONG ont organisé, avec l’appui de la Mairie de Paris, l’exposition photo Objectif Enfance. L’évènement se tiendra jusqu’au mercredi 23 novembre sur le parvis de l’Hôtel de ville. Il s’agit pour eux de rappeler les droits qui sont toujours bafoués pour des millions d’enfants.    

Pour sa part, le président François Hollande a défendu samedi une « éducation sans violence et contre la violence ». Le Chef de l’Etat a toutefois tempéré, selon Le Point. « Ce n’est pas s’ingérer dans la vie de famille. L’État n’a pas à (…) prendre la place des familles, mais à aider, à accompagner les familles », a-t-il déclaré.