Réchauffement climatique : cinq îles ont disparu

Le réchauffement climatique se fait de plus en plus sentir dans les quatre coins du globe. Aujourd’hui, ce sont les îles Salomon, situées dans l’Océan Pacifique, qui en payent les prix forts.

 

Cinq îles Salomon disparues

Depuis maintenant 22 ans, les îles Salomon sont frappées par une importante montée d’eau, soit environ un centimètre par an, et par des vagues particulièrement violentes qui entraînent une érosion côtière. Selon un rapport publié par des chercheurs australiens le samedi 7 mai dernier, ces phénomènes ont fait disparaître cinq îles.

« Il ne s’agit pas seulement de petits îlots sablonneux » a souligné Simon Albert, l’un des scientifiques ayant participé à cette recherche. Inhabitées mais riches en végétation, ces cinq îles (Kakatina, Kale, Rapita, Rehana et Zollies) avaient une superficie allant jusqu’à cinq hectares et sur lesquels, plusieurs pêcheurs faisaient un tour pour se reposer.

Pour mettre au point cette étude, les chercheurs se sont basés sur des données obtenues à partir des photographies aériennes et satellitaires prises entre 1974 et 2014. En tout, cette région paradisiaque située au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée possède 33 îles avec au total 500.000 habitants.

Par ailleurs, le rapport indique que six autres îles de l’archipel sont aussi menacées par le même sort. D’ailleurs, plusieurs personnes ont été obligées de se délocaliser entre 2011 et 2014 à cause de la submersion de leur village expliquent les scientifiques. En tout cas, Taro, la capitale de la province de Choiseul sera la prochaine sur la liste et risque, à son tour, de disparaître complètement si le réchauffement climatique persiste.

 

Le monde en danger

Depuis ces dix dernières années, plusieurs catastrophes frappent différentes régions du globe. Entre sécheresse, inondations et les fontes de glace, la nature se déchaine et met la vie de plusieurs millions de personnes en danger.

Pourtant, bien qu’il s’agisse toutes de catastrophes naturelles, nous sommes en grande partie responsables. En effet, si les catastrophes naturelles deviennent de plus en plus intenses c’est surtout à cause du réchauffement climatique qui ne cesse de se dégrader. Et le phénomène El Niño qui a fait éruption en 2015 n’a fait qu’aggraver la situation.

Le futur de l’humanité est donc plus que jamais menacé. D’ailleurs, une étude publiée par Climatic Change affirme que le règlement climatique risque d’entrainer de grave canicules dans plusieurs zones du globe, dont particulièrement les pays de l’Afrique et du Moyen-Orient.

En effet, l’étude démontre que la température dans ces zones pourrait dépasser les 46°C et atteindre même les 50°C. Une situation qui serait catastrophique et contribuerait davantage la crise migratoire puisque les populations affectées seront obligées de quitter leur foyer, et même leur pays pour survivre. En tout cas, si cette estimation devait se réaliser, la vie de 500 millions de personnes sera en très grand danger.