Russie: un réchauffement climatique anormal

Le réchauffement climatique en Russie a évolué avec une vitesse impressionnante. Par rapport aux autres pays, la température a augmenté 2,5 fois plus vite ces dernières années.

 

La situation de la Russie est alarmante

Selon un rapport du gouvernement russe en 2014, les catastrophes naturelles que rencontre la Russie sont majoritairement dû au changement climatique que connait le pays. Durant l’année 2014, on a relevé 569 catastrophes naturelles dont des graves incendies et inondations. Pour cette année 2015, les cas les plus graves sont enregistrés dans la partie du lac Baïkal avec une manque d’eau critique, ainsi que dans le sud de la Sibérie et dans le Nord-Est du pays avec des hivers extrêmement froids. Le ministère russe a publié un communiqué sur internet affirmant, « Le changement climatique conduit à une hausse des phénomènes météorologiques dangereux. » En octobre dernier, un risque de tremblement de terre dans la région de la Sibérie a été déjà constaté. Le tremblement de terre risquerait de faire fondre le permafrost et de détruire les infrastructures pour les énergies dans cette région.

Réchauffement climatique extrême et un Gouvernement peu soucieux

Actuellement, la Russie se trouve à la quatrième position quand il s’agit de pollution de l’environnement. Elle est responsable des 5% des Gaz à Effet de Serre sur la planète. L’engagement de la Russie à faire baisser les émissions de Gaz à Effet de Serre jusqu’à 30% d’ici 2030 est un peu tard et insuffisant selon des ONG spécialisées dans l’environnement. Une étude faite par WRI ( un centre de recherche) montre que cette promesse de l’Etat de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre sera difficile à tenir car elles se pourraient au contraire s’accroître de 40 à 50% d’ici 2030 comparés aux bilans de 2012. En effet, la base de l’économie russe est l’hydrocarbure, une substance qui provoque des pollutions directes sur l’environnement. Or, le président Vladimir Poutine peu soucieux, pense que c’est inutile de faire une modération du réchauffement climatique, cela ne changera plus grand chose à la situation actuelle.

Selon l’objectif adopté lors de la COP21 à Paris, il faut retenir le réchauffement de l’atmosphère « bien en deçà de 2°C ». Une mesure qui pourra bien limiter les dégâts du changement climatique.