2015 : bilan climatique désastreux

Les indicateurs clés du climat sont au rouge. La chaleur ne cesse d’augmenter provoquant d’importants dégâts environnementaux sur les différents continents. La température, en 2015, a marqué un record selon le rapport « State of the climate» de l’Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA) paru le 2 août 2016.

 

Le réchauffement de la planète est une réalité

Si les objectifs environnementaux lors de la COP21, qui a eu lieu à Paris en 2015, ont été de limiter à 2°C l’augmentation de la température actuelle, la réalité est bien pire… En principe, entre 1981 et 2010, la hausse de la température moyenne de la terre s’est située entre 0,42°C et 0,46°C. Mais en 2015, un record a été atteint faisant de cette année, celle la plus chaude jamais enregistrée.

Le dioxyde de carbone et le méthane atteignant 399,4 particules par million en tout sont surtout la cause de cette hausse de la température. L’impact de ces gaz se manifeste dans le monde entier. A commencer par la fonte des calottes glaciaires, la montée des eaux qui affecte les habitants en bord de mer, les sécheresses sévères qui ont touché plus de superficie en 2015 qu’en 2014…

 

Des conséquences plus graves…

L’Arctique étant la principale victime de cette chaleur, la fonte  se fait de plus en plus importante. Et celle-ci entraîne une augmentation importante du niveau de la mer qui engloutit, à son tour, les parties terrestres. De ce fait, des plages se rétrécissent ; des habitations, autrefois à des centaines de mètres de la mer se retrouvent inonder. Au Liberia, l’Océan Atlantique commence à s’attaquer aux maisons de West Point, un grand bidon ville situé dans l’Ouest du pays. En Avril dernier, au moins 4.000 personnes ont dû quitter leur foyer dont près de 3.000 sont actuellement dans une « situation très grave« . Si la température n’est pas maintenue en dessous de 2°C d’ici 2050, le niveau des océans risque d’augmenter d’au moins 70 cm a prévenu la Banque Mondiale.

Mais hélas les malheurs du monde engendrés par le réchauffement climatique ne s’arrêtent pas là. En effet, il a aussi des impacts considérables sur El Niño. Certes, il s’agit d’un phénomène climatique naturel mais l’augmentation de la température mondiale amplifie son intensité. Pourtant, les conséquences d’El Niño sont plus que catastrophiques pour les pays concernés. De plus, celles-ci perdurent même quand le phénomène commence à perdre de son intensité. Cette situation est d’ailleurs bien visible actuellement dans plusieurs pays de l’Afrique Australe et de l’Afrique de l’Est. Après une longue et sévère période de sécheresse, les habitants de ces pays souffrent de famine et du manque d’eau.