Banque mondiale : constat sur la pauvreté en Afrique

L’amélioration de la croissance économique de ces dix dernières années n’a pas empêché l’aggravation de la pauvreté en Afrique. C’est le constat de la Banque mondiale, dévoilé lors de l’atelier de dissémination du rapport sur la pauvreté en Afrique qui a eu lieu le 21 avril 2016 à Cotonou.

 

Le constat de la Banque mondiale

Les résultats du rapport de la Banque mondiale révèlent un constat : depuis une décennie, la situation monétaire des pays africains se détériore malgré une meilleure croissance économique. Les impacts de cette croissance ne sont donc perçus que sur les infrastructures sociales et communautaires.

La politique de développement doit être reconsidérée. L’exemple vient du Nigeria où la population bénéficie d’un confort sanitaire, alimentaire et de sécurité considérable. Le pouvoir de changer le cours de l’histoire est donc aux mains des gouvernements africains. Justement, la Banque mondiale a organisé cet atelier de dissémination pour aider ces derniers dans cette démarche.

 

Pauvre continent africain

Le continent africain regroupe les vingt-et-un pays les plus pauvres du monde. Ces derniers se situent généralement au Sud du Sahara. Selon le Fond monétaire international (FMI) en 2013, les pays classés plus pauvres du monde ont un Produit intérieur brut (PIB) entre celui du Congo Kinshasa, soit 238.373 franc CFA (394,25 dollars) et celui de l’Ouganda qui est de 882.752 franc CFA (1.460 dollars).

Ce classement de la FMI se basant sur les chiffres de 2009 à 2013, publié dans le Global Finance Magazine, qualifie donc la république démocratique du Congo comme le pays le plus pauvre du monde. Il ne manque pourtant pas de ressource. Effectivement, c’est le quatrième pays le plus peuplé d’Afrique et le deuxième plus vaste, après l’Algérie. Les nombreux conflits ont bouleversé la vie de la population dont près de 87,7 % vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.

La dissémination du rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté dans le continent africain a été réalisée le 21 avril dernier au Chant d’oiseau Cotonou, capitale économique du Bénin. Cet atelier est une aubaine pour ce pays, qui n’est certes pas dans la liste des pays les plus pauvres, mais qui peine encore à moderniser sa production et réduire son taux de chômage.