Depuis le lundi 11 janvier 2016, un camp humanitaire constitué de containers a été mis en place à Calais pour accueillir les migrants. Ce nouveau camp ne pourra héberger que 1500 personnes.
Des containers en métal blanc
Ce nouveau camp fait de plusieurs containers sera un centre d’accueil provisoire pour les milliers de réfugiés qui attendent avec impatience une occasion de passer en Angleterre. La préfecture du département du Pas-de-Calais l’a inauguré ce lundi 11 janvier 2016. Ce dernier ne peut accueillir que 2 000 personnes. Or, dans la jungle de Calais se réfugie actuellement 4000 migrants.
Avant l’ouverture officielle, des containers pour 400 femmes et enfants réfugiés se trouvaient déjà sur la place Jules Ferry. 270 personnes s’y sont déjà installées. Les infrastructures comptaient notamment 60 douches et des lieux de soins.
500 des places prévues sur les 1500 ont déjà été réservées bien avant même l’inauguration. Les familles avec des enfants sont privilégiées et 200 places leur ont été dédiées. Les 800 restantes seront attribuées aux plus vulnérables.
De meilleures conditions pour les réfugiés
Les exilés à Calais pourront enfin profiter d’un endroit propre et chauffé. Dans ce nouveau camp, les gens peuvent circuler comme ils veulent. Des agents de sécurité sont postés à toute heure sur les lieux. Les concepteurs de ce projet ont aussi pensé à mettre un espace préau dédié à la détente ainsi qu’une aire de jeux. Chaque conteneur de 38 m2 peut accueillir jusqu’à 6 personnes.
Pour des questions de sécurité, un système de reconnaissance de la paume de la main sera mis en place. On regrette l’absence d’espace pour faire à manger, même pour faire le thé. Tout le monde doit aller à l’espace Jules Ferry pour le repas.
Où vont aller le reste des migrants?
Pour que le nombre de 1500 personnes soit respecté, l’État veut persuader ceux qui ne pourront pas être accueillis au nouveau camp de Calais de se disperser en France pour une demande d’asile.
La préfecture veut aussi démonter les petits commerces et restaurants qui arnaquent les pauvres migrants. Elle a appelé au respect de ces réfugiés: « On doit le respect aux migrants, qui pour 95 % sont de pauvres gens qui cherchent un avenir meilleur. Ils ne doivent pas servir de fonds de commerce aux associatifs. »