La France enregistre une hausse de 22% de demandes d’asile

En France, l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (ofpra) a annoncé plus de 79 000 demandes d’asile en 2015. Ce chiffre est l’équivalent d’une hausse de 22% par rapport à 2014.

Les Syriens en tête de liste

Une augmentation du taux de demandes d’asile a été enregistrée en France depuis l’été dernier. 79 000 demandes en 2015 contre un peu moins de 65.000  en 2014 ont été comptabilisées. À Calais et à Paris, les dossiers arrivent en nombre avec l’évacuation des campements.

En 2015, les migrants d’origine syrienne ont été très nombreux à faire une demande d’asile en France, selon un reportage effectué par 20 Minutes. L’OFPRA a enregistré 5.200 dossiers de migrants syriens, avec une hausse de 66% par rapport à 2014. Presque la totalité de ces demandes (97%) a été approuvée par la France.

Après la Syrie se trouve le Soudan avec 5060 demandes. Ce chiffre a augmenté de 170% par rapport à 2014. La plupart sont des dossiers déposés à Calais par des réfugiés qui ont renoncé à aller en Angleterre et projettent de s’installer en France.

En troisième position se trouve le Kosovo avec quelques 4650 demandes d’asile, ce qui fait une hausse de 92%.

Demandes d’asile acceptées à 31,5 %

En 2015, l’asile a été approuvé à 31,5% en France, alors qu’en 2014, cela n’a été que de 28%. Selon l’Ofpra, cette augmentation pourrait s’étendre jusqu’à cette nouvelle année 2016. « On assiste à une reprise de la demande d’asile et à un recentrage sur les pays en fort besoin de protection, qui s’attend pour 2016, à une poursuite maîtrisée de la hausse de la demande en France« , a annoncé l’Ofpra par l’intermédiaire de son directeur. Désormais, c’est cet office français qui approuve à 75% des cas les demandes d’asile déposées par les réfugiés si autrefois, un appel devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) était nécessaire.

Cet afflux en France est bien inférieur en comparaison aux 1,1 million de demandeurs d’asile enregistrés en Allemagne en 2015. Ce pays reste en première position dans la crise migratoire de 2015.