La tuerie du 11 décembre à Burundi est qualifiée d’ exécutions extrajudiciaires

 

La tuerie du 11 décembre a fait réagir l’Amnesty International. Elle a publié un rapport sur les événements et réclame des mesures urgentes

Amnesty International demande à la communauté Internationale d’agir

La tuerie du 11 décembre à Burundi a fait 87 victimes. Après l’enquête mené par Amnesty international dans le pays, l’organisation accuse le gouvernement burundais d’abus de droits humains. Elle a publié mardi dernier un rapport intitulé « Mes enfants ont peur ». Ce rapport contient les informations sur le déroulement de l’affrontement du 11 décembre à Bujumbura. Des pillages , des arrestations arbitraires et des exécutions extrajudiciaires étaient commis par les forces de l’ordre. Les cadavres jonchaient dans les rues. Face à cela, Amnesty International demande à la communauté Internationale de prendre des mesures urgentes et d’ouvrir une enquête sur cette violation des droits humains. Elle demande également au Gouvernement d’éviter les pratiques abusives.  L’organisation espère que le Gouvernement burundais sera conscient de la gravité de la situation d’insécurité actuelle.

La tuerie du 11 décembre à Burundi était une prévention pour l’opposition

Au Burundi, plusieurs quartiers sont considérés comme membre de l’opposition. Face à la publication de l’ Amnesty International, le Gouvernement burundais a annoncé que les victimes de cette tuerie du 11 décembre ont attaqué la police et détruit des biens publics. Cependant, parmi les personnes tuées lors de l’affrontement se trouvaient des enfants. La plupart des victimes sont morts d’une balle à la tête. Des faits qui suscitent des enquêtes afin de dénoncer les abus sur le droit de l’homme.

L’ Union Africaine et la communauté internationale doivent agir le plus rapidement possible face à cette événement du 11 décembre. Sinon, la crise des droits humains au Burundi pourrait s’empirer. Malgré toutes les violences et la crise politique présentent dans le pays depuis 8 mois, le gouvernement burundais rejette toujours la mission de paix de l’Union Africaine.