À partir de 2020, la France pourra bénéficier d’une rentabilité sans subvention sur l’énergie solaire, selon une étude faite par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Cela est dû au faible coût de cette technologie.
L’énergie solaire est dans la compétition
Comparé aux autres sources d’énergie, le solaire est actuellement parmi les plus recherchés dans plusieurs pays, dont l’Afrique. Cette technologie est plus abordable que les autres et fait partie des ressources renouvelables qui peuvent préserver notre monde du changement climatique. Pour la France, cette possible rentabilité touchera les centrales solaires au sol et les panneaux solaires sur les toitures des bâtiments tertiaires ou industriels qui consomment l’énergie qu’ils produisent eux-mêmes. C’est plus intéressant de produire soi-même plutôt que de l’acheter à l’extérieur.
Il faut aussi savoir que le coût d’installation des panneaux solaires a connu d’importantes diminutions ces dernières années. Entre 2007 et 2014 en France, la baisse a été multipliée par quatre pour les installations au sol. Une chute des tarifs de 35% aussi sera envisageable sur les composants des panneaux solaires d’ici 2025 selon l’Ademe.
Les recommandations de l’Ademe
L’Ademe pense que la transition d’un modèle bénéficiant de subventions vers un modèle sans soutien est possible. Elle a donc avancé des recommandations. L’agence propose une sensibilisation au développement du solaire par les particuliers en créant une prime à l’investissement. On peut aussi soutenir la filière française en faisant des appels d’offre avec des technologies à la pointe de l’innovation ou encore mobiliser l’investissement public dans des entreprises créatives. L’Ademe pense que la mise en place des panneaux sur toiture et des centrales au sol d’une capacité de 100 mégawatts/an pourrait se faire entre 2020 et 2025 et cela, sans l’intervention de l’État.
Cette innovation à base d’énergie solaire est une occasion pour la France de se passer définitivement des énergies fossiles et du nucléaire. Mais le seul inconvénient est que jusqu’ici, ce projet ne touche que le sud de la France qui profite beaucoup plus du soleil par rapport au reste du pays.