Nouvel épisode de smog en Chine : deux alertes rouges en deux semaines

Vendredi 18 décembre, le ciel s’est à nouveau assombri à Pékin. La capitale chinoise a été frappée par une vague de pollution poussant les autorités à décréter une « alerte rouge ». C’est le second cas de SMOG puisqu’au début du mois l’« airpocalypse » a déjà touché la ville.

Premier smog au début du mois de décembre

Le ciel chinois s’est rembruni ce vendredi 18 décembre. En cause : une vague de pollution qui s’est abattue sur la capitale. Ce phénomène baptisé « airpocalypse » n’est pas une première, du moins rien que pour ce mois-ci. En effet, début décembre, les pékinois ont été victime d’une pollution atmosphérique de l’ordre de l’inhabituel provoquée notamment par une hausse du taux de l’humidité, des températures très froides, les usines et aussi une absence de vent.

Conséquence : 300 millions de chinois ont dû porter des masques pour réduire les inhalations de polluants qui  ont été particulièrement nocifs. En effet, d’après l’indicateur de pollution de l’ambassade des Etats-Unis basée dans la capitale chinoise, une densité de 621 particules fines/m3 a été enregistrée. Or, le maximum tolérable est de 25 particules fines/m3 selon l’OMS. Lorsqu’elles sont trop denses, ces particules fines obstruent les poumons. D’ailleurs, elles sont à l’origine de milliers de décès prématurés dans le pays ainsi que d’innombrables victimes d’infections respiratoires.

Et rebelote !

Cette fois-ci, la seconde vague de pollution a été surtout due aux centrales électriques de charbon. Par ce temps de froid, ces derniers doivent fonctionner deux fois plus pour alimenter les systèmes électriques ainsi que les dispositifs de chauffage. Ajouter à cela la pollution générée par les voitures ainsi que par l’industrie.

Devant ce phénomène, le bureau municipal de l’environnement a sommé les usines de cesser leurs activités. Dès le samedi 19 décembre, les voitures privées devront circuler de manière alternée en vue de réduire le smog.