CIEC : la justice climatique au centre des préoccupations

En guise de préparation de la COP22, une conférence internationale sur le climat et eau (CIEC) s’est déroulée à Rabat les 11 et 12 juillet derniers. Durant ces deux jours, les discussions tournaient autour du thème : « la sécurité hydrique pour une justice climatique ».

 

CIEC : « pour la justice climatique »

La Conférence internationale sur le climat et l’eau a démarré le lundi 11 juillet dernier au jardin des roses de Sofitel, Maroc. Elle a été organisée par le Ministère marocain chargé de l’eau en partenariat avec le Ministère français de l’environnement, de l’énergie et de la mer ainsi que le Conseil mondial de l’eau. En tout, une vingtaine de délégation ont participé à cette conférence dont douze ont été représentées par les ministres en charge de l’eau.

En deux jours, la conférence a été structurée en quatre grandes sessions. La première amenait les participants à débattre sur la « vulnérabilité de l’eau aux changements climatiques ». La deuxième visait à définir la « place de l’eau dans la mise en œuvre de l’accord de Paris et des ODD ». La troisième démontrait « l’alliance « eau-énergie-sécurité alimentaire-santé-éducation ». Et la dernière lançait le débat sur la « place de l’eau dans les mécanismes de financement liés aux changements climatiques ». Par ailleurs, une table ronde mettait à l’honneur l’Afrique avec le thème « l’eau en Afrique, pour une justice climatique ».

« Afin d’élaborer des solutions efficaces, nous avons besoin de données très précises sur les rejets, les installations et les procédés de traitement. Les Si dépendent, en effet, beaucoup de ces informations. Nous souffrons malheureusement du manque d’informations dans certains domaines. Il faut y remédier afin que nos Si soient performants » a souligné Jean-François Donzier, secrétaire techinque permanent du réseau international des organismes de bassin (RIOB). A l’issu de la conférence, un livre bleu a été réalisé et sera présenté à la COP22.

 

La sécurité hydrique au niveau mondial

Théoriquement, les ressources d’eau disponibles sur la surface de la terre devraient être suffisantes pour subvenir aux besoins de l’humanité. Par contre, plusieurs facteurs ont conduit à la diminution considérable du niveau d’eau dans ces ressources et même à son épuisement.

Aujourd’hui, plus de deux milliards de personnes à travers le monde souffrent de stress hydrique (vivre avec moins de cinq litres par jour, soit moins de 1.700 litres par an) a indiqué l’ONU. Il est à noter que le « stress hydrique » est l’état dans lequel se trouve une personne qui ne dispose pas d’assez de ressources suffisantes pour répondre à ses besoins humains et les besoins liés à l’environnement.

Dans les prochaines années, la situation risque de s’empirer si aucune mesure n’est prise. Bien évidemment, la première solution se repose sur une meilleure gestion de l’eau. Plus concrètement : l’utilisation de l’eau nécessite une étude préalable sur son impact social, environnemental et économique d’une population. Par ailleurs, lutter contre le réchauffement climatique aussi permet de protéger l’eau. En effet, le changement climatique engendre des modifications dans le cycle hydrologique aussi bien sur le plan qualitatif que quantatif. De plus, à cause de la sécheresse ou des inondations causées par le changement climatique, les populations concernées sont obligées d’utiliser les eaux souterraines. Et ceci, généralement, d’une manière excessive pour répondre à ses besoins.