Alerte Ouragan : Earl menace les côtes de l’Amérique centrale

Après avoir causé la mort de six personnes et des blessures sur douze autres en République Dominicaine, Earl s’est approchée dangereusement de l’Amérique centrale. Avec des vents de 130 Km/h et de fortes pluies, la partie centrale du continent américain est en alerte depuis le jeudi 4 août. Avant de toucher les côtes de Belize, la tempête tropicale a atteint le statut d’ouragan de catégorie 1 ce mercredi 03 août 2016. Cette cinquième dépression tropicale s’avère la plus puissante de 2016 dans l’Atlantique-Nord.

 

L’entrée de l’ouragan Earl sur les terres de Belize

Selon le NHC (Centre Américain de Surveillance des Ouragans), le territoire de Belize semblait le plus menacer. Le pays a fermé l’aéroport, les ports et les parcs. Il a suspendu de même toutes les opérations gouvernementales non-urgentes, et aussi a annulé les croisières prévues pour la semaine. En outre, Honduras la zone située dans la mer des Caraïbes, proche de l’île touristique Guanaja, a été placée en alerte rouge.

Lors de son passage dans le territoire, Earl a affligé des vents violents avec une forte pluie. Elle a fait chavirer un bateau de pêche aux homards, mettant en danger 83 personnes.  Le centre de surveillance a également placé en alerte le Mexique, notamment les États de Tabasco, Campeche, Yucatan et Quintana Roo pouvant être touchés par des fortes précipitations. Quant au Guatemala, il a placé en alerte orange notamment les départements d’Izabal et de Peten.

 

Les mesures de préventions prises par les autorités

D’après les prévisions, le Guatemala devrait être la zone moins touchée dans l’Amérique centrale. Le pays a proposé son aide à la population de Belize s’il en avait besoin. Par crainte d’inondations et de glissements de terrain, les autorités de Belize se sont préparées à l’arrivée de l’ouragan en créant des abris pour les éventuels évacués. À cet effet, les habitants dans les régions de basse altitude ont été déplacés dans les refuges prévus. Les pêcheurs et plaisanciers ont reçu l’ordre de rester dans les ports jusqu’au retour à la normale.

De son côté, pour protéger ses résidents, Mexique a décidé d’évacuer les 300 familles qui vivent au bord du cours d’eau Rio Hondo. Outre les actions de préventions prises par le gouvernement mexicain, les autorités guatémaltèques pour leur part ont prévu des abris à des endroits élevés toujours pour préserver la population de la montée des eaux.