Des centaines de milliers de troncs sont morts en Australie depuis quelques temps. Derrière ce désastre écologique ? Le réchauffement climatique qui perturbe tout l’écosystème et particulièrement la mangrove.
Réchauffement climatique perturbateur de l’écosystème
Le réchauffement climatique est une augmentation de la température moyenne à la surface de la terre. Apparu au début du XXe siècle, les prévisions des scientifiques annonce que la température globale de la surface du globe est susceptible d’augmenter de 1 à 6° supplémentaires chaque année suite à ce fléau.
L’augmentation des températures causée par le rejet trop important de gaz carbonique dans l’atmosphère provoque notamment la fonte des glaces et donc l’élévation du niveau de la mer. Le changement climatique a de graves conséquences sur les êtres vivants et sur l’écosystème en général. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité de phénomènes météorologiques, les inondations, les cyclones ou encore les sécheresses font partie de ces conséquences imputables au réchauffement climatique.
Dépérissement des mangroves en Australie
Tout d’abord, la mangrove est un écosystème qui se développe le long des côtes protégées des zones tropicales et subtropicales, c’est-à-dire une forêt que l’on trouve sur les littoraux tropicaux. Elle pousse dans un milieu à dépôt salin comme la mer. Elle accueille une flore peu diversifiée mais une faune très riche. On trouve aussi des marais à mangroves à l’embouchure de certains fleuves.
Quelque 7.000 hectares, soit 9% des mangroves du Golfe de l’Australie, ont succombé en seulement un mois, selon des chercheurs de l’université australienne, qui n’avaient jamais observé un tel phénomène. Passé de vert en brun-grisâtre, les palétuviers ont été victimes d’un coup de chaud et du manque d’eau douce, du au réchauffement climatique. Pourtant les mangroves jouent un rôle majeur pour la préservation des littoraux et la subsistance des populations.
Ce dépérissement, qui se traduit soit par la mort des arbres, a été confirmé par des observations satellitaires est dû à une longue période de sécheresse dans ce pays.
Selon un spécialiste de cet écosystème au sein de l’université d’Australie, le phénomène s’est produit fin novembre ou début décembre de l’année dernière.
A noter que récemment l’Australie connait une saison sèche inhabituellement longue, d’après ce chercheur. Outre, certaines espèces de fruits de mer, comme les crabes et les tortues qui dépendent de cet écosystème sont également en train de mourir.