Vanuatu tremble à son tour

Les catastrophes naturelles se multiplient et cette fois ci, c’est Vanuatu qui en était la victime. Tôt ce matin, un violent séisme a secoué l’archipel et une alerte au tsunami a même été déclarée.

 

Un violent séisme

Ce mois d’Avril semble être le mois des tremblements de terre. Après le Japon et l’Équateur, c’est au tour de Vanuatu, un petit État d’Océanie situé dans le sud-ouest de l’océan Pacifique, d’être secoué par un violent tremblement de terre. Très tôt ce vendredi 29 avril (jeudi à 19h33 GMT), ce petit archipel a été frappé par un séisme de magnitude 7.

Selon l’Institut américain d’études géologiques USGS, son épicentre se trouvait à 209 kilomètres de Port Villa, la capitale, d’une profondeur de 10 kilomètres. Sur le Centre d’alerte sur les tsunamis du Pacifique (NTWC), les données affichaient même une magnitude de 7,3.

Face à l’intensité de ce tremblement de terre, le NTWC a prévenu que « des vagues dangereuses peuvent se produire dans un rayon de 300 km autour de l’épicentre sur la côte de Vanuatu ». Une alerte au tsunami a été déclarée dans ces zones concernées mais elle a été levée deux heures plus tard.

 

Vanuatu : une zone à risque

Ce n’est pas la première fois que l’archipel aux 80 îles est victime d’un tremblement de terre. Le dernier en date s’est produit dans la soirée du dimanche 3 avril dernier. A 19h49, un séisme d’une magnitude 7,2 a secoué l’île d’Espiritu Santo, situé au sud-ouest de Vanuatu. Mais malgré une telle intensité, les secousses n’ont heureusement fait aucun dégât réel ni de victimes.

Mais si le séisme est une catastrophe naturelle, sa fréquence est pourtant due aux activités humaines. En effet, Vanuatu figure parmi les pays qui sont les plus exposés au réchauffement climatique avec les îles Tonga et les Philippines. Tout au long de l’année, ces îles qui devraient être paradisiaques vivent l’enfer à cause de violents séismes ou cyclones qui les frappent sans relâche.

En mars 2015, Vanuatu a été frappé par Pam, un cyclone de catégorie 5 avec des vents allant jusqu’à 340 km/h. Environ 166.000 personnes, soit plus de la moitié, ont été affectés par cette catastrophe naturelle. Un véritable drame pour cet archipel qui figure déjà parmi les plus pauvres du monde.  Vanuatu tremble à son tour