Climate Action 2016 : pour une mobilisation mondiale

Le réchauffement climatique est plus que jamais au cœur des préoccupations. Le jeudi 05 avril dernier, le, Ban Ki-Moon a réuni plusieurs personnalités et ONG à Washington dans le but de trouver une réponse adéquate et rapide face à l’urgence.

 

Réchauffement climatique

Depuis l’année dernière, plusieurs pays subissent de plein fouet les conséquences désastreuses du réchauffement climatique. Entre sécheresse, fonte des glaces, inondations et violents cyclones, la nature se déchaîne et met en danger la vie de plusieurs millions de personnes à travers le monde.

Parmi les plus touchés, le continent africain peine à se relever et la grande majorité de sa population, vivant notamment en Afrique de l’Est et en Afrique australe, se retrouve actuellement dans un grand besoin d’aide humanitaire.

Face à un tel désastre, Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, a convié plusieurs personnalités et ONG œuvrant dans la protection de l’environnement et du climat à la conférence « Climate-Action 2016 » à Washington le jeudi 05 avril dernier.

A l’ordre du jour : trouver des solutions adéquates et rapides pour limiter le réchauffement climatique et plus précisément, sur les moyens à utiliser pour que l’accord de Paris sur le climat soit rapidement appliqué.

 

Où en est l’accord ?

En rappel, pour que l’accord de Paris puisse entrer en vigueur, il faut qu’il obtienne la ratification de 55 pays qui représentent au moins les 55% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Certes, la signature effectuée par 175 pays de l’accord est déjà un grand pas mais peu d’entre eux l’ont réellement ratifié.

Force est donc de constater que la ratification peine à avancer même si chaque pays a toujours un an pour le faire, soit jusqu’au mois d’avril 2017. Quoi qu’il en soit, Ban Ki-Moon a souligné l’importance de la mise en application de l’accord dans les meilleurs délais en déclarant : « Nous devons accélérer le rythme et l’étendue de notre réponse, localement et globalement ».

De son côté, Jim Yong Kim, le président de la Banque Mondiale a souligné : « Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre l’élan de Paris car le défi du réchauffement grandit chaque jour et semble pire que nous pensions chaque fois que nous examinons la situation ».

Un constat alarmant surtout quand on sait que le réchauffement climatique conduit à une perte estimée à 2.000 milliards de dollars par an à l’économie mondiale. Si la situation ne s’améliore donc pas rapidement, toute l’humanité risque de s’écrouler.